vendredi 7 août 2015


"10 candidats doivent remporter les missions qui leur sont proposées pour gagner jusqu'à 100 000 euros mais parmi eux se trouve une « taupe » : un candidat qui a accepté de jouer double jeu en sabotant les missions des autres candidats pour augmenter sa propre cagnotte.

À la fin de chaque épisode, un questionnaire est posé aux candidats afin de deviner qui est la taupe. Le moins bon enqu...

STOOOOOOOOOOOOOPPPPPP !!!!!!!!!!!!!!!!

- Non mais Clafoutine. Qu'est-ce que c'est que cette grosse merde ?!
- Mais j'ai cru votre Bloguerie... Vu l'intitulé de votre post...
- Nan tu n'y est pas Clafoutine. Pas du tout."





Londres, 1972, en pleine Guerre froide. 

Suite aux révélations d’Arkady, un traître du KGB, le MI-5 crée une cellule secrète composée de sept membres (dont peut-être une taupe). 

Sa mission : enquêter sur des agents dormants à la botte des Russes, censés être réactivés par Arkady pour mener à bien une opération potentiellement dévastatrice «l' Operation Glass»…




Je sais bien que les énième cascades du bondissant et inamovible Tom Cucruise envahissent les écrans du monde entier. Mais oubliez cette référence. La filiation la plus évidente est à chercher du coté de John Le Carré et son adaptation réussie sur pellicule : LA TAUPE.

Même ambiance de tabac froid, de couloirs ternes et d'agents au physique passe partout, impassibles,  hommes de dossier, minutieux et tenaces.

La série anglaise THE GAME n'atteint pas tout à fait l'ampleur et la complexité du roman et du long métrage mais elle retranscrit bien cette névrose, ces personnages bouffés de l'intérieur par leurs propres secrets. Et cette paranoïa, cette terreur certaine d'un probable apocalypse nucléaire !

Les pro(an)tagonistes sont tous remarquablement incarnés mais un brin sommaires. Du jeune agent Joe Lambe interprété par le jeune Thomas Hugues : 


Il tend son rôle vers un hiératisme hautain mais nous rend Joe Lambe peu aimable et sympathique. Il faut dire que ce jeune espion, et son penchant franc tireur imprévisible, a plutôt mauvaise réputation et traîne comme tout le reste de son équipe sa part de traumas.

Il est soutenu par le big chief, le surnommé Daddy : 


Le vétéran Brian Cox qui fait le job. Matois, désabusé et cerné de toutes parts par de jeunes louveteaux qui lui mordillent les chevilles pour prendre la place du chef de meute. 

THE GAME atteint son objectif à savoir une histoire haletante, au suspense carré et au dénouement sans fioritures au bout de six épisodes. Rien qui dépasse avec suffisamment de rebondissements pour tenir son cahier des charges. 

Je suis assez friand de ces machinations complexes au temps de la guerre froide, ses maîtres espions dignes des plus grands champions d’Échecs. Si l'URSS a tenu aussi longtemps c'est bien (aussi) grâce à sa supériorité en matière d'espionnage. 

Certes THE GAME n'atteint pas l'intensité dramatique de sa consœur américaine THE AMERICANS (ici et ) bien plus maîtrisée et empathique mais assure son lot de perversité machiavélique pour nous tenir en alerte. 


En tout cas bien plus qu'une bouse télé-réalitale de plus...

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