lundi 4 janvier 2016


Bonne année les aminches !
Joie et prospérité. Et la santé aussi bien sûr. Sûr que se souhaiter des fins de mois qui sonnent creux, une dépression massive et un staphylocoque doré ne présagent pas une franche camaraderie.

Cela étant posé. Entre deux renvois, un œil effaré et consterné sur le message de mon pèse personne : "une seule personne à la fois s'il vous plaît" ; je me propose de vous chroniquer une pitit film d'auteur, passé relativement inaperçu en Papouasie Nouvelle Guinée. 


La suite n'est pas garantie sans spoilers (rikiki le spoil mais quand même...)
30 ans après la révolte des peluches, le haka des Ewoks, la Nouvelle République branle un peu du manche. En effet, un revival de L'Empire met sa zone intergalactique : le Premier Ordre. 

Mais la République ne laisse pas faire. Ça va bien oh ! Elle lutte. Bon en fait elle sous-traite, à la Résistance. 

- La Résistance au régime en place alors ?
- Heu nan, le régime en place c'est la République. La Résistance est du côté de la République. Ceux qui luttent contre le régime en place c'est le Premier Ordre.
- Ah ok ! Ce sont eux les résistants en fait.
- Naaaaaaaaaaaan plus. Le Premier Ordre c'est caca. Ce sont les méchants : Stormtroopers et vaisseaux spatiaux en forme de club sandwich.
- Mais la Résistance ? Ils sont avec la République ?
- C'est ça !
- Ben ils résistent à qui alors ?
- Au Premier Ordre 't!n !!
- Comme la République alors ?
- Heu oui.
- C'est pas la Résistance ça, plutôt l'armée officielle, la police toussa toussa


Bon...

Or donc le Premier Ordre cherche activement le dernier des Jedis Luke Skywalker qui s'est retiré peinard. Laissant sa sœur, ses meilleurs potes et quelques milliards d'êtres pensants s'emmancher le Premier Ordre. 

"Tu ne sens pas comme un déséquilibre dans la force Luke ? 
- M'en fous, sers moi un Mojito, et viva Ibiza !"

Le Premier Ordre délègue donc son méchant Sith à mèche Kylo Ren pour faire parler le pilote préféré de la générale Leïa Organa, cheffe de la Résistance.

"Armée officielle.
- Ta gueule !!!!!!!"

- Parle vil sacripant, où est le plan qui indique l'où qu'il est Luke Skywalker ?
- Dirais rien. M'en fous dirais rien.
- Parle ou je te fais sortir le cervelet par le rectum et le chemin est long.
- Le plan est dans un droïde rigolo qui bibipe, sur cette planète désertique en quête d'une bonne âme pour démerder le bouzin.
- Ça me dit quelque chose...

Et voilà le droïde BB8 qui trisse à fond le logiciel sur le sable chaud pour choper la bonne âme, emplie de la Force ras la tronche si possible.

Bien bien. Star Wars épisode VII.

Après la prélogie de Lucas contant le basculement d'Anakin en Vador, prélogie haut placée sur l'échelle de bousifiction de Max Pécas. JJ Abrams est aux manettes de cette phénoménale cash machine. 

Avouons le les filles. Les lettres d'or filant à l'horizon sur la musique pimpon de John Williams fait frissonner le poil. 

Et puis... On finit par se dire qu'on l'a déjà vu ce film ailleurs. Que ce soit le Leader Suprême Snoke ("Snoke Snoke ! Qui c'eeeest ?... ... Pardon") 


Voldemor s'est pris un bus. Avec cette légère défaillance nasale laissant deviner un caractère légèrement soupe au lait, voire chafouin.

Et le nouveau Vador. Kylo Ren : 


Charmant de Shrek s'est fait une couleur et cache ses racines blondes sous un noir corbeau échevelé.

J'avais entendu beaucoup de bien de ce personnage. J'ai surtout vu un ado gothique avec un gros problème de gestion de la colère. A la moindre contrariété il sabrelasérise un poste de commande. C'est son truc. 

Certes oui, on est heureux de revoir les glorieux anciens, même s'ils ont pris cher.


Han Solo apporte cette gouaille, ce côté voyou déconnant qui faisait tant défaut aux épisodes I, II et III. Chewie meugle toujours autant, l'arbalète laser fumante et le poil soyeux. La princesse Leïa est la grande injustice du casting, son rôle est réduit aux utilités.

Le petits nouveaux : Ray et son bâton, Finn et son blouson... 


... Apportent un peu de fraîcheur. Du moins, au début.

Les, allez, 40 premières minutes de Star Wars VII ne sont pas si mal. Après ça se délite.

Et on se dit qu'on l'a déjà vu ce film. Il y a 20 ans.

Il s'appelait LA GUERRE DES ETOILES et c'était une merveille.

LE RÉVEIL DE LA FORCE peine à nous convaincre. Pourquoi une telle redite, plan par plan, scène par scène parfois. Il n'y avait pas moyen de se renouveler ? De pondre un scénario plus novateur ?

Parce que là. Franchement...

On se retape l'épisode IV.

En moins bien.

Et tout le monde l'a vu.

A part quelques papous peut-être.


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