vendredi 28 août 2015


Coucou les aminches. 

Imaginons un monde où Augustus Romero...

-je ne connais pas son vrai nom et soyons clair, ce qui va suivre est purement fictif ou bien c'est un phénoménal coup de bizarre-

... Ne rentra pas ce matin dans ce petit routier. Si Augustus avait été un peu plus précautionneux, s'il avait vérifié la pression de ses pneus, il ne devrait pas patienter que la chambre à air de sa berline soit de nouveau fonctionnelle.

Il ne commanderait pas un grand café et une part de tarte (tout le monde commande toujours une part de tarte dans ce genre d'établissement, z'avez remarqué ? Somt réellement pros les lobbystes des parts de tarte) à la charmante Molly.

Un trait de caractère influe ainsi sur l'histoire culturelle du siècle dernier et du notre. Car, de cette commande, de cette interaction entre l'Augustus bohème et la jolie Molly naquit, quelques galipettes plus tard, Georges A Romero.

Qui ça ?


Georges A Romero, cinéaste génial (?) de LA NUIT DES MORTS VIVANTS, du JOUR DES MORTS VIVANTS, CHRONIQUE DES MORTS VIVANTS, LES MORTS VIVANTS FONT DU CAMPING, ZOMBIE etc...

Georges A Romero qui a lancé cette mode hallucinante du zombie déambulant, grognant, tel un ado en moins hygiénique (c'est dire).

Boufferait-on moins de zombie, voire carrément pas, sans la grosse papatte velu de l'ami Georges ? On peut le penser. Qu'est ce que cela donnerait ? Un monde sans gluten zombie ?

Et bien paradoxalement, FEAR THE WALKING DEAD, nous fournit un début de réponse.


AMC, chaîne qui diffuse THE WALKING DEAD (avec la voix enrouée qui sombre dans les basses please), au vu des courbes d'audiences complètement affolantes, a décidé de créer un spin-off.

Argh..?

Déjà ils ont pris leur temps. WD repoussant les limites chaque année, pulvérisant son audimat consciencieusement saison après saison, il est étonnant qu'il ait fallu attendre aussi longtemps pour mater un produit dérivé. Cela ne présage pas d'une quelconque qualité mais c'est déjà la précipitation vers la fausse bonne idée qui semble avoir été évitée.

Ensuite ce n'est pas vraiment un spin-off. Ce n'est pas une trame différente sur un autre groupe de survivants (pitié...), du moins pas encore ? Les show runners ont eu la bonne idée (sur le papier) de revenir aux origines et de raconter les prémisses du "Pouss'toi d'là qu'j'bouffe à mon tour".

Et c'est là qu'on en vient à mon idée de monde parallèle. Personne n'a vu un film de zombie ou bien..? Pas un personnage ne se dit : "tiens le mec là qui marche sur les genoux, on dirait un zombie...".

FEAR THE WALKING DEAD ne regarde pas THE WALKING DEAD.

C'est un brin dommage, ça aurait mis un peu d'auto dérision dans le bouzin, une citation pour les fans...

Mais on n'est pas là pour se marrer. 

Mais je me moque parce que ce n'est pas si mal FTWD. Le casting fait son taf proprement. Le drama familial, la famille recomposée (décomposée c'est pour plus tard), je ne le sentais pas trop mais on évite grosso modo les clichés et surtout les ados crispants. 

On tourne autour, à coup de ralentis savamment dosés et de bonne grosse musique qui claque dans les zbin zong zong mais c'est un peu le jeu. FTWD n'est pas très subtile mais pas complètement bas du front et finalement on se dit que le résultat aurait pu être pire. Il faudra voir sur la durée. En plus la première saison de WD la série mère... Hein... On ne vas pas revenir sur les sujets qui bâchent.



Bref, on ne tremble pas vraiment. Le pilote est un poil longuet mais pas tant que ça in fine et les dernières minutes sont prometteuses. 

Nos héros vont-il réaliser la zomberde dans laquelle ils sont ?

Ohé la gars ça : 


Ce n'est pas une ruée sur un Apple Store.

Quoique...

A la réflexion...

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