mardi 4 août 2015


Coucou les aminches. 

Curieuse trajectoire que l'intitulé de ce post que je comptais dénommer tout d'abord Freaks Again. Et cela m'a remémoré ce film hors cadre, tout à fait saisissant, terrifiant et humaniste qu'est le Freaks de Tod Browning. 

Du coup j'y reviendrai. 

Je me contenterai présentement de chroniquer le retour de nos amis gothiques dans la nouvelle sensation sérielle du moment : PENNY DREADFUL.

Enfin sensation... Si j'en crois mon entourage. Suite à un rapide et infomel sondage, PENNY DREADFUL est très bien notée. Trop ?

Entendons nous bien les filles, j'aime bien cette série mais j'ai du mal à la considérer comme le haut du palmier.

En fait PENNY DREADFUL illustre le décalage entre une mise en scène esthétiquement réussie, des images léchées et un fond un brin grandiloquent, qui frôle le trop plein, le too too much.

PENNY DREADFUL narre les aventures d'un groupe d'aventuriers composé d'un explorateur renommé (aka Allan Quatermain), une sorcière promise au diable, un loup garou, le docteur Frankenstein... 

Après une première saison d'exposition (où tous les totems du Gothique qui se respecte ont été introduits : ajoutons à nos héros le monstre de Frankenstein, Dorian Gray, des vampires...) un brin boursouflée ; la deuxième continue dans cette veine sombre et torturée. 

Avec son sabbat de sorcières très très très méchantes et la fiancée du monstre de Frankie, cette saison 2 souffre d'un léger problème de rythme en sa première partie mais tout s'accélère quand elle bascule dans la seconde moitié et le tempo se frénétise. 

Néanmoins voir se débattre tous ces poncifs de la littérature fantastique Victorienne avec un sérieux papal inébranlable me fait dodeliner de la tête,  un poil amusé le Mic mac. 

J'ai du mal, quant à moi, à la prendre au sérieux PENNY DREADFUL. 

le cast n'y est pour rien : 


Eva Greene a mis le holà à ses rictus tourmentés et joue à plein de son physique décharné pour incarner une âme perdue qui a oublié ce qu'était un fou rire. 

Josh Hartnett, beau gosse lycanthrope, est le plus crédible de la bande à mon sens, très juste en homme à l'envers, homme prisonnier du loup, culpabilisant de ses virée mensuelle, avide de bidoche et de viscères bien frais. 

Ces deux là se tournent autour tout au long des épisodes et leur ballet amoureux contrarié est assez plaisant.

Le reste du casting est  dans le ton, personne ne fait tache.

Mon ressenti vient surement que je ne suis guère friand de cette littérature et de ses schémas narratifs avec sa malédiction et sa prédestination implacable. No future et no joke. 

Cette absence absolue de second degré évite la parodie et renforce sans aucun doute la crédibilité du bouzin mais pas moyen... 

J'ai du mal, moi, à y croire alors que j'accroche sans problème à des mecs en super slip, cape au vent et collant poutre apparente...

Va comprendre ! 


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