vendredi 26 juin 2015


Pfuischhhhhhhhhhhhhh....

... Font les réacteurs quantiques à fusion dans l'Espace intersidéral où aucun bruit n'est possible. 

Qu'importe ! Le vaisseau spatial glisse majestueux au son soyeux des turbines à fusion nucléo-truco-machino-bidulesques.

Il fend le vide spatial se souciant peu des esprits chagrins qui veulent insérer du réalisme dans le bouzin.

2058. Entre Saturne et Jupiter, au cœur des jeunes Etats les plus prospères de la Fédération des Terres Unies, la troisième flotte de l’United Earthes Force veillait inlassablement sur la périphérie du système solaire. 

Elle assurait par son gigantisme un incroyable sentiment de sécurité à ses habitants.

Mais LE MUR est apparu. Si grand, sombre. Insondable.

C'est à une escadrille d'officiers en cour martiale qu'échoit la périlleuse mission d'en percer les secrets...

Une légère dose de hard science nuit-elle vraiment au déroulé bondissant de l'intrigue ?

J'ai longtemps pensé que oui les filles. Mais je dois bien admettre que des explications rationnelles, bien amenées et point trop pesantes, sont in fine moins frustrantes qu'un développé tronqué d'une mystique philosophique à la mord moi le gnou Kubrickien.

La BD de Denis Bajram...

Salut mon Bajro...
... Nous épargne cet écueil. 

Une explication de cette anomalie nous est fournie. Elle a à voir avec la distorsion temporelle. 

Ça tombe plutôt bene. 

Je kiffe les paradoxes temporels. Et il y en a. Si vous voulez réviser, et vous marrer itou : 


Denis opte pour la théorie de "ça a toujours été le cas, putain !".

On ne change pas le passé, ni le futur. Le continuum espace temps est un tout cohérent et immuable. Ce qui s'est passé, se passera, tous ces événements se dérouleront immanquablement.

"Ça a toujours été le cas, putain !"

Pas d’univers parallèles et autres bullshit.

Il s'en sort bien le bougre. Un crayon plaisant et acéré, griffant impeccablement la beauté de la musique des sphères infinies de notre galaxie. 


Ajoutons à cela des personnages attachants, bien campés, une histoire bien foutue qui ne se crache pas en plein vol sidéral (le danger le plus courant pour ces histoires d'aller retour dans le temps). 

J'avoue que mes maigres connaissances scientifiques ne m'ont pas permis de jauger ce que valent réellement les théories décrites dans cet opus. 

Bonne pioche. Même si Bajram n'esquive pas tous les paradoxes qui te reviennent inévitablement dans la tronche. 

Qui a écrit Hamlet, putain ?

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