mercredi 25 février 2015

Profite !

Alors bien sûr AMERICAN SNIPER (bientôt), IMITATION GAME (très bien) mais Madamonsieur si tu veux le kiff garanti : 

KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. 

Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. 

L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue de Londres nommé Eggsy. 

Les Kingsmen parviendront-ils à contrer la terrible menace née de l’esprit torturé de Richmond Valentine, génie de la technologie?

Par le réalisateur de X-MEN LE COMMENCEMENT clame la tagline. Plutôt par le réal de KICK ASS. C'est beaucoup plus parlant.

Ce film est tiré d'un comics que je n'ai point lu : 


Mais Millar et Gibbons... 

L'aminonyme me parlait il y a quelque temps des adaptations de comics sur grand écran. Nul doute que KINGSMAN fait partie des toutes meilleures.

Si vous aimez les vieux films de James Bond, avec des bases de super vilain qui sont un défi à l'architecture et à aux murs porteurs, si vous aimez les super criminels mégalomanes et bien barrés, si vous aimez le London Spirit, les costumes sur mesure et la diction parfaite, ce film est fait pour vous...

Si vous ne piffez pas les vieux James Bond et son machisme crasse, ses intrigues tartes et ses méchants ridiculous ce film est fait pour vous. 

Car il mixe l'hommage tendre mais pas si respectueux. 

L'ami Colin Firth...

Un parapluie dans le fondement ? Oui mais avec classe !

... Est parfait, une fois de plus. Une vraie horlogerie suisse ce mec, qu'il joue le biopioc programmé pour l'Oscar (LE DISCOURS D'UN ROI), le drame poignant (A SINGLE MAN), il est toujours d'une justesse impeccable.

Il incarne avec délectation le mentor du jeune Taron Egerton... 


...Nouvelle recrue prolo qui détonne au milieu des débarqués des collège so chic de l'élite britannique. Jeune acteur imberbe, musculeux basique mais qui s'en sort bien et la joue plutôt fine.

Ce film sans se prendre les synapses et sans se la conter dit quelque chose sur la naissance et les petites cuillères en argent inégalement et injustement réparties...

L'influence Tarantinesque est évidente et assumée, tant dans le choix de la BO que par le plaisir que prennent les acteurs, ils savourent et ça se voit. Entre un Michael Caine snob jusqu'au bout des molécules et un Samuel L Jackson qui zozote ses répliques avec gourmandise... 

Matthew Vaughn ajoute un mauvais esprit jouissif. Le mauvais goût c'est comme tout, il faut que cela soit bien fait. Et là c'est de la voltige les aminches, la scène des "feux d'artifices" durant le final fera date. 


KINGSMAN n'est peut être pas le premier de la classe, mais avec qui voulez-vous faire la fête, le premier rang ou ceux du fond ?

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