mardi 4 novembre 2014

Salutations les aminches.

Après des vacances studieuses où j'ai claqué quelques livres et pris du retard sur mon planning séries, je reviens vous parler d'un objet littéraire intriguant. 

Imaginons quelques instants ce qu'a bien pu ressentir le premier spectateur devant... Je ne sais pas... Tiens, çui là : 


Pas piqué des gaufrettes, je peux vous l’assurer. Les gaufrettes se sont barrées en courant, se fracassant les unes contre les autres en sanglotant... 

J'imagine les projections tests (qui n'ont pas eu lieu) : 

"- Alors ça vous a plu ?
- Heu..? C'est à dire que...
- Vous n'avez pas aimé ?
- Nan on ne peut pas dire ça non plus. je ne sais pas ok ! Je ne sais pas..."

Cela arrive quelque fois les filles : qu'est ce que c'est que cet engin ?!

C'est ce que j'aime dans la musique, c'est immédiat, du moins en ce qui me concerne. J'aime ou je n'aime pas. Mais dans les autres domaines artistiques c'est une autre histoire. 

Parlons donc de : 


Drôle de destin que ce livre. Sorti en 1975 et vite interdit, vomi par les critiques et blacklisté.

L'auteur enquilles les chapitres courts et vifs sur les dessous de tables et fonds de poubelles pailletés, les scandales hollywoodiens des stars des années 20 à 40.

Du détournement de mineur (bidon?) commis par Errol Flynn aux suicides des jeunes actrices aux ailes brûlées. 

Ce n'est pas toujours ragoutant mais je n'ai pu échapper à une fascination malsaine. Genre le trou de la serrure, direct sur les parties les plus charnues ou proéminentes des glorieuses anatomies.

Ça dépote avec Kenneth, le style est percutant et sans fioriture. En fait j'avais parfois l'impression de lire James Ellroy dans le texte. 

Kenneth prend souvent parti pour ces stars à qui il rend un hommage ambigu : Charlie Chaplin  piégé dont il loue le génie, le destin atroce de Frances Farmer etc. 

C'est un curieux objet littéraire que ce livre, sulfureux et un poil cradingue mais pouvait-on attendre autre chose d'un mec qui a  Lucifer tatoué sur le torse : 

Salut Kenneth
En outre, je soupçonne fortement Anger de ne pas être un modèle de rigueur déontologique et d'avoir trouvé ses scoops dans les articles de presse encombrant les caniveaux ou suite à des confessions alcoolisées de témoins de troisième main. 

Mais le style percute les filles et je dois avouer m'être bien amusé. Je suis un fan d'Ellroy faut dire. 

"- Alors tu as aimé HOLLYWOOD BABYLONE alors !
- Attends... Heu... 'Tin j'en sais rien..."

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