mercredi 12 novembre 2014


Coucou les filles. Je vous disais il y a peu que j'accumulais un retard certain sur mon planning série. Une que je ne laisse pas refroidir concerne nos amis qui survivent parmi les morts qui marchent et te bouffent la rate.  

Alors ça claque la saison 5 de Walking Dead ? 


Nous avions laissé nos amis en fâcheuse posture en compagnie d'adepte de barbecues ultimes ; qui avaient résolus, radicalement, le problème du ravitaillement en viande rouge...

Le premier épisode de cette saison 5 est d'une totale efficacité. Pas un temps mort, rien qui dépasse. 

De Carol en mode badass qui sauve le cul à toute la bande...


...aux retrouvailles émouvantes qui mouillent les cils.

Cette entrée en matière est d'une haute tenue. 

Et violente. 

La violence de WD a toujours été là mais là on monte clairement dans les tours. Le cannibalisme permet toutes les outrances, toutes les vengeances gores. Les épisodes suivants (surtout le 3) incarne magistralement le "oeil pour oeil" WDesque. 

WD serait même une ode au républicanisme américain version Tea Party NRA, tu as des armes et tu t'en sors. Tu n'en a pas et tu calanche ou tu erres en haillon à murmurer des borborygmes baveux. 

C'est du moins la thèse que des sérieophiles en loden défendent doctement autour d'une table ronde.

Là ou leur argument pèche un peu c'est que WD serait une série individualiste. Je ne suis pas certain qu'on ait vu la même série : si tu es seul dans WD, tu meurs beaucoup plus vite. 

Enfin on se calme les poils les gars, c'est une série avec des vrais morceaux de zombi dedans, je ne crois pas qu'il faille y voir une parabole sur la politique américaine, un brûlot anti Obama...

Cette série provoque une vraie addiction, ça c'est vrai. Ce n'est pas la meilleure série qui nous soit proposée, pas l'une des plus profonde (quoique...) mais surement l'une des plus intense. L'une des rares qui sur un épisode ou deux peut racheter une saison globalement ratée (la saison 4). L'une des rares qui nous permettent de suivre une évolution aussi changeante des personnages et des acteurs qui les incarnent. 

Et puis quand on voit Z NATION...

Nan le véritable problème de WD c'est l'enjeu. Combien de saison ? 6 ? 12 ? Comme c'est parti WD peut s'arrêter n'importe quand. C'est une chronique de survivants point barre. 

Est ce que le scientifique cherchant à rejoindre Washington pour enrayer la zombification va susciter un véritable objectif scénaristique ou tout cela n'est t-il qu'eau de bouzin et peau de lupin ? Je le crains.

En attendant WD nous propose toujours quelques scènes fulgurantes. L'éclatement (géographique je me dois de préciser) des héros entraîne un peu mécaniquement une volonté tenace de se regrouper (et pan dans les ratiches de l'individualisme pro-Reaganien). Cet attachement réciproque farouche est toujours aussi prégnant et fonctionne toujours aussi bien. 

Enfin cela a relancé la rengaine du zombie et permet plein de conneries réjouissante (ou non). Cela allège le travail des scénaristes et leur libère pas mal de soirées :


Joli but à 1'52" !

4 commentaires :

  1. >>> Est ce que le scientifique cherchant à rejoindre Washington pour enrayer la zombification va susciter un véritable objectif scénaristique ou tout cela n'est t-il qu'eau de bouzin et peau de lupin ?

    C'était un anti-spoiler volontaire ou alors t'as pas lu le comic, namimac ?

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    1. nan je ne lis pas les comics. Et je n'avais pas vu l'épisode 5 (que je viens de voir à l'instant)...

      Tant pile ? :-?

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    2. Au fait naminomyme tu as persisté dans Gotham ?

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  2. Yep...
    Un peu distraitement. Je trouve que la pente remonte un peu, et le dernier était pas mal du tout, sans doute parce qu'il n'y a plus vraiment d'allusions au background super-héroïque et que l'action se recentre sur l'intrigue policière.

    Mais je dois t'avouer que je suis surtout addict à Sherlock, là, pour le moment. C'est vraiment jouissif à regarder, même si t'as envie de le beigner, l'sociopathe de la déduction, là...
    Merci aussi de m'avoir motivé à la regarder, c'te série. La mort de Moriarty était anthologique !

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