vendredi 4 avril 2014

Bon les gars, on se voit la prochaine fois pour un barbecue ?
Coucou les aminches. La saison 4 des morts qui marchent est finite. Bon... Alors ? Ça valait le coup ? Et bien comment dire... Mitigé je suis. 


Ce post est garanti sans gluten mais avec des vrais morceaux de spoilers dedans, genre qui craquent sous la dents.

J't'avais prévenu mon grand !

Bien... A la fin de la saison 3, nos survivants étaient bien peinards dans leur prison et le gouverneur, du sang jusqu'aux coudes, on ne sait où. Cette saison 4 est divisée en deux parties. La première va mettre nos potos face à une épidémie de grippe mortelle et au retour du gouverneur. Pas mal mais rien de bien nouveau. Je n'ai jamais (totalement) adhéré à ce Gouverneur. Enfin plus exactement l'acteur n'insufflait pas assez la terreur et la folie furieuse du personnage. 


Exit le gouverneur. La force du karma.
L'épisode de mi saison contient son lot habituel de cliffhanger, de violence et de tripes répandues.

Les scénaristes tentent ensuite un pari audacieux, faire éclater la communauté, tout le monde s'égaillant de son côté. Et ce pari est à moitié tenu.

Ce qui me gêne le plus dans WD, ce n'est pas tant la baisse de rythme et les faux plats qui agrémentent la survie de nos compères. C'est inévitable et cela offre des pauses bienvenues. Mais il n'y a plus de surprises. On s'est habitué. La saison 2 avec ses long travelling sur la ferme de Herschell si bucolique, Shane passant sa main sur sa tête rasée toutes les 2 secondes, c'en est pas ça de la baisse de tension, hum..? Mais on était surpris. 

Plus maintenant et cette saison 4 correspond à un schéma que l'on connait trop bien, nos compagnons vont d'un lieu à l'autre sans se faire dévorer si possible. C'est bien simple, les zombis font partis du paysage, en rencontrer c'est comme croiser un passant.  

Ça ronronne. 

De plus l'introspection ne vaut pas pipelette, les états d'âme des uns et des autres on s'en tapote le pipeau force 8. 

Alors, alors...

Mais, le fameux mais. 

Mais l'épisode 14, les filles. Putain d'épisode 14. 

Un sommet. L'un des épisodes les plus intenses de WD depuis sa création. Nous font le coup à chaque fois, souvenez de la fille de Carole qui émerge de la grange zombifiée jusqu'au trognon. Mais là on passe au niveau supérieur. Cet épisode rachète cette saison, brillant, tripant et briseur forcené de tabou.



Peut-on montrer le meurtre d'un enfant par un autre ? Cet épisode nous épargne cette vision mais rien du reste, des conséquences inévitables et des traumas que Carole, déjà bien chargée, va accumuler. 

Bien sûr nos compadre(tte)s vont in fine se réunir. On est content pour Glenn et Maggie. Vraiment. Je les aime bien. Tout le monde va se retrouver au Terminus. Et on se doute bien qu'il y a une baleine sous le gravier. 

L'épisode final, s'il n'atteint pas l'acmé de l'épisode 14, l'est quand même méchamment branché sur secteur. Le début surtout, explosion de perversité et de bestialité qui nous laisse pantelant. Cet épisode se concentre sur Rick et son évolution, oublié le fermier philosophe. En ce monde, il faut être prêt à tout pour survivre et protéger les siens : 


Too much ? Ça passe, ça marche, voilà toute la force de WD, le monde est tellement campé et défini que ce genre de scène grand guignol s'insère parfaitement. 

Finalement, m'ont encore eu... Bon ben à l'année prochaine...

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