jeudi 6 février 2014

... Mais lui c’est le Boss", a récemment admis Barack Obama en évoquant Bruce Springsteen. Et, en effet, avec plus de cent vingt millions d’albums vendus, Springsteen règne depuis quatre décennies sur le rock américain. Plus qu’un phénomène musical, c’est un véritable phénomène culturel, en prise directe avec le coeur et l’âme des États-Unis. Mais surtout, le Boss est un individu exceptionnel, à l’histoire personnelle complexe.
Pour la première fois, celui-ci a accepté de se livrer à cœur ouvert et sans aucune autocensure. Mieux encore, considérant qu’on ne peut cerner un homme en écoutant sa seule vérité, il a ouvert son carnet d’adresses à l’auteur, qui a ainsi pu recueillir les témoignages inédits de ses proches.

Du gamin du New Jersey à l’activiste politique, en passant par le working class hero, l’évangéliste du rock, l’homme rongé par des démons intérieurs, Carlin dresse ici un portrait unique et passionnant de la star et retrace sa carrière exceptionnelle. D’anecdotes inédites en confessions d’une sincérité exceptionnelle, ceux qui jusqu’ici croyaient tout savoir de l’icône vont, à la lecture de cette biographie définitive, très vite devoir réviser leur jugement.

Ah Bruce, Bruce... On n'écoute plus vraiment ce qu'on aimait au lycée. Enfin moi en tout cas. Mais j'écoute toujours régulièrement du Springsteen. Je ne suis pas vraiment fan dans l'âme mais j'avoue que je suis fan du Boss. Pas au point d'avoir un poster dans ma chambre mais j'ai une pelletée d'albums et je voudrais le voir en concert, vraiment... Passque les concerts de Springsteen hein ! 3 à 4 heures de live en fusion. 

De l'importance des genouillères et d'un solide cameraman !
Bref j'ai lu la bio de Bruce Springsteen. Et Bruce n'est pas une rock star en fait. Il ne défonce pas les murs des hôtels en utilisant les lits comme béliers (The Who). Pas de légende urbaine comme l'insertion de bébés requins dans divers vagins (Led Zeppelin, qui n'a jamais réussi à se procurer de bébés requins). Pas de drogues, pas d’alcoolisme, juste quelques bières avec les potes. 

BRUCE nous narre la musique, rien que la musique, le perfectionnisme obsessionnel de Springsteen (l'accouchement dans la douleur du phénoménal BORN TO RUN). L"incompréhension générale quant à BORN IN USA, chanson honteusement récupérée par Reagan et ses sbires, à la grande fureur de Bruce qui avait écrit un brûlot et voit son oeuvre devenir un hymne patriotique bas de plafond. Sa répugnance à devenir le nouveau protest singer post Dylanien, puis l'acceptation de ce nouveau statut... 

On est loin du "mort dans son vomi" et de la malédiction des 27... Ce livre est vraiment pour les Bossovores de la première heure.

Bruce Springsteen n'est pas un saint, très loin du chérubin moyen. L'est capable de virer son groupe fétiche sur un simple coup de téléphone. La classe... Mais on le sent, on le devine, on le sait jusqu'au fond des os :  c'est juste un type bien Springsteen qui fait de la musique qui fait sens et  retourne sa mère ! Moi ça me suffit.













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