jeudi 23 janvier 2014





Je n'aime pas la littérature française. Sauf celle que j'aime 'videmment. Et celles et ceux qui commencent à dire que non c'est pas correct ça, je vous rappelle le mantra du post précédent : maître suprême, super héros, gnananan... Z'y êtes ? 


Et ouais !


Donc, l'un des meilleurs trucs que j'ai lu en LF ces derniers temps c'est Jean Pierre Ohl. J'ai lu tous ses livres de fiction. 

Le narrateur, François Daumal, nourrit une passion exclusive pour Dickens. Il est hanté par le désir de connaître la fin que prévoyait de donner le grand écrivain à son ultime roman, Le Mystère d'Edwin Drood, dont l'inachèvement a suscité jusqu'à nos jours un déluge d'hypothèses parfois délirantes. Mais Daumal a un rival, en la personne de Michel Mangematin, qui poursuit la même chimère… Sous le regard d'un vieux libraire mystérieux, M. Krook, les deux jeunes gens se livrent à un duel acharné, qui se prolonge sur le terrain amoureux. Les énigmes se multiplient, les rebondissements emportent le récit d'une époque à l'autre sur un rythme effréné, en compagnie de personnages extravagants dignes de Miss Havisham ou de Mr Pickwick. Lequel des deux jeunes hommes découvrira le secret d'Edwin Drood ? 

Je dois dire que c'est un coup de maître pour un premier livre. C'est impressionnant de maîtrise aussi bien dans la construction diabolique que dans le style limpide sans oublier l'érudition malicieuse, ne parasitant jamais le récit. 

Je me dois de remercier namielocki pour son avisé conseil, cela me coûte (arf!) mais la rectitude morale qui me caractérise m'oblige à cette concession.

Je me rappelle qu'à l'époque de la sortie de MONSIEUR DICK, Dickens était en pleine bourre. Dan Simmons, le grand Dan Simmons lui même a commis son livre sur Dickens : DROOD. Je l'ai lu itou, et je dois bien dire que le livre de JP est supérieur à mon sens, moins boursouflé. Mais nous reviendrons à JP et Dickens.

Continuons de parcourir la biblio de Jean Pierre : 

Qui sont vraiment les maîtres du manoir de Glenmarkie, cette bâtisse écossaise menaçant ruine, tout droit échappée d'un roman de Stevenson? Et où est donc passé le trésor de leur ancêtre Thomas Lockhart, un écrivain extravagant mort de rire en 1660? Fascinée par le génie de Lockhart, intriguée par l'obscur manège de ses descendants, la jeune Mary Guthrie explore les entrailles du manoir et tâche d'ouvrir les trente-deux tiroirs d'un prodigieux meuble à secrets. 
Ebenezer Krook est lui aussi lié aux Lockhart. À Édimbourg, dans la librairie d'un vieil excentrique, il poursuit à l'intérieur de chaque livre l'image de son père disparu. 
Les tiroirs cèdent un à un sous les doigts de Mary. Les pages tournent inlassablement entre ceux d'Ebenezer. Mais où est la vérité? Dans la crypte des Lockhart? Au fond de Corryvreckan, ce tourbillon gigantesque où Krook faillit périr un jour? Ou bien dans les livres? 

Alors quand le premier livre est une telle réussite, le deuxième est forcément attendu au tournant. Et là paf ! Quel tour de force. On ressent l'amour de toute une vie, celui de l'auteur, pour les livres et la lecture, éclabousser chaque page. Plus l'amour du whisky, de l'Ecosse, du rugby. Sans oublier l'humour franc et massif ! Enfin, cerise sur la citrouille, un beau portrait de Georges Blair dit Orwell. Et j'adore Orwell. 

Finissons en avec Jean Pierre Ohl, pour l'instant...


Nous voilà dans un proche futur, sur une île où des amateurs de cette vieillerie qu'est le cinéma 2D se réunissent pour évoquer l'oeuvre très oubliée de Stanley Kubrick. Mais le maî­tre des lieux, Onésimos Némos, est aussi l'inventeur de la Sauvegarde, cette copie des morts que l'on peut mettre en route quand on le désire. Et le doute s'empare bientôt de Stephen Gray, l'un des spécialistes mandatés sur place : la réalité n'est-elle pas en train de déraper ?... 


Bon, commence un peu à nous gonfler là JP. Ben oui ça commence à être énervant cette manie de ne jamais foirer. Donc ce troisième livre, mâtiné de SF (ce qui n'est pas pour déplaire au lecteur acharné de SF que je suis), est une pépite. Ça commence à faire lourd du carat. 

JP se montre d'une précision diabolique. une fois encore son érudition acérée fait merveille et il fait passer le tout avec une bonne rasade d'humour vachard. La trilogie réunie une fois encore : style limpide, construction impeccable et une intrigue qui déchire sa mère !

Bon ok la littérature française j'aime un peu, parfois. Mais les biographies nan !

Au fait JP a écrit une bio de Dickens : 


 Et merde !

3 commentaires :

  1. J'ai pas bien compris, tu me remercies, c'est ça ?? Pour un conseil ?? Un conseil avisé ??
    ok, d'ac, ben de rien alors
    mais c'est bizarre, tu sembles surpris ???

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    1. Ben oui je te remercie. Et non je ne suis pas surpris. C'est ton petit côté Sheldon hum ? Tu veux qu'on révise les sarcasmes ? :-d

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